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M. Michel Canevet attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur les potentielles conséquences d'un retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, sans accord préalable, sur l'industrie de transformation du poisson.
À quelques semaines du retrait britannique de l'Union européenne, la perspective d'un « Brexit dur », c'est-à-dire sans accord de sortie négocié entre les deux parties, semble de plus en plus probable. Les autorités françaises ont déjà pris un certain nombre de mesures pour se prémunir des conséquences d'un tel retrait.
L'industrie du poisson fait toutefois face à des difficultés portant sur la possibilité d'acquérir au Royaume-Uni du poisson non disponible en France, pour le distribuer sur le marché national. Les potentielles conséquences sont de trois ordres : tarifaire, logistique et social.
Sur le plan tarifaire, en l'absence d'accord sur la sortie du Royaume-Uni, on ne peut écarter la possibilité d'augmentation des droits de douane, allant jusqu'à 25 % pour le maquereau.
S'agissant des questions logistiques, un « Brexit dur » aurait comme conséquence de ralentir les routes d'approvisionnement, tout en les rendant moins souples, alors que la filière d'importation de poisson a besoin d'un circuit d'approvisionnement rapide. Enfin, sur le plan social, il n'est pas à exclure que certaines entreprises du secteur soient contraintes de passer en régime d'arrêt temporaire d'activité ; en cela, le délai de préavis administratif constitue un frein et une lourdeur pour ces entreprises dont la gestion opérationnelle s'effectue parfois au jour le jour.
Il lui demande donc quelles sont les solutions envisagées par le Gouvernement pour faire face à un tel scénario, et protéger les entreprises françaises du secteur de la transformation du poisson.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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