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Mme Sonia de la Provôté attire l'attention de Mme la ministre du travail sur la difficulté pour les étudiants en formation sociale à trouver un stage, que ce soit en milieu associatif ou hospitalier, dans les services du département, ou en entreprise.
Cette difficulté est en partie due à la loi n° 2013-660 du 22 juillet 2013 relative à l'enseignement supérieur et à la recherche qui oblige les structures à gratifier les stagiaires au-delà de huit semaines de stage. Ces dernières n'ont pas prévu dans leur budget ce coût et doivent souvent refuser les stages.
Une instruction interministérielle du 31 mars 2015 permet de découper les stages de six mois en plusieurs d'une plus courte durée, souvent moins de deux mois, ce qui annule la gratification. Mais les difficultés sont toujours récurrentes pour trouver le nombre de stages nécessaires et ces stages risquent aussi d'être moins concrets.
La situation est inextricable pour certains. Sans validation des stages qui égrènent les trois années de formations il est impossible de valider le diplôme.
Par ailleurs, l'attractivité des professions sociales et sanitaires est actuellement en baisse, certains instituts peinent à trouver des candidats.
Elle lui demande quelles mesures elle entend prendre pour faciliter ces stages en entreprise considérés comme obligatoires dans les formations sociales.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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