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Mme Laurence Cohen interroge Mme la ministre, auprès du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, chargée des transports sur la fermeture des boutiques de la SNCF, notamment à Paris.
Un quart des boutiques de vente vont fermer dans la capitale, s'ajoutant aux fermetures des années précédentes. Sur le reste du territoire, de plus en plus de guichets ferment également, les horaires d'accueil en gare se réduisent comme peau de chagrin...
Le motif invoqué par la direction de la SNCF est une sous-fréquentation de ces espaces au profit de la vente de billets par internet. D'une part, il est possible de considérer que si la vente par internet augmente, c'est justement parce qu'il y a moins de points de vente, et d'autre part, elle rappelle que, dans son rapport publié le 17 janvier 2019, le défenseur des droits recensait 13 millions de personnes « éloignées du numérique », dont 6,7 millions qui ne se connectent jamais à internet.
Des expérimentations de gares mobiles existent dans plusieurs territoires, pour remplacer les guichets de gare TER, les guichetiers sillonnant, par exemple, les routes françaises en camion. Outre le fait que cela entraîne des véhicules supplémentaires et donc de la pollution, cette solution de gares mobiles ne saurait être totalement satisfaisante.
Aussi, elle lui demande comment le Gouvernement entend intervenir pour que le service public des gares et boutiques SNCF soit maintenu, permettant à chaque usager d'avoir un accueil physique, de proximité, et des échanges possibles avec des interlocuteurs formés, répondant aux questions, ce qui n'est pas possible par internet.
C'est une condition essentielle pour maintenir une qualité de service pour les usagers, en continu, et non au hasard d'un passage d'un camion ambulant, faisant office de guichet.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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