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M. Michel Amiel attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les données de Santé Publique France sur les consommations régionales de tabac.
Le tabac reste la cause directe ou un facteur favorisant pour dix-sept localisations de cancers.
Si l'on peut se féliciter des premiers résultats nationaux de la baisse du nombre de fumeurs quotidiens de près d'un million entre 2016 et 2017, la publication des premiers bulletins de santé publique dédiés au tabac pour chaque région de France montre de fortes disparités.
La prévalence standardisée du tabagisme quotidien dans la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (PACA) s'élevait à 32,2 % parmi les 18-75 ans et était significativement plus élevée que la moyenne nationale (26,9 %, France métropolitaine).
Un autre baromètre publié fin janvier 2019 montrait aussi la différence de perception des dangers du tabac : « Les perceptions de la population sur le tabagisme, ses risques associés et les bénéfices liés à l'arrêt, peuvent influencer les comportements ».
Toutefois, les inégalités sociales en matière de perception des risques persistent et se creusent.
Aussi, il lui demande si dans le cadre du plan régional de réduction du tabagisme (P2RT) en plus d'une stratégie globale, évolutive, il serait possible d'envisager que les agences régionales de santé (ARS) déploient à titre expérimental des campagnes ciblées de prévention vers les populations les plus impactées en PACA.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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