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Catherine Procaccia
Question écrite N° 9266 au Ministère de l'éducation nationale


Difficultés d'application de la réforme du baccalauréat au lycée Pauline Roland de Chevilly-Larue

Question soumise le 7 mars 2019

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Mme Catherine Procaccia attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur la situation du lycée Pauline Roland de Chevilly-Larue.

Celui-ci n'offre que cinq spécialités optionnelles pour l'année 2019-2020 dans le cadre de la réforme du baccalauréat (Histoire-géographie - géopolitique -sciences politiques, mathématiques, physique-chimie, sciences de la vie et de la terre, sciences économiques et sociales ) contre une moyenne de sept par lycée dans le département et jusqu'à dix dans certains. La réforme prévoit théoriquement jusqu'à douze options, trois en première et deux en terminale pour remplacer les anciens baccalauréats S, ES et L.

Le rectorat semble rejeter l'idée d'une ouverture d'autres spécialités, même en utilisant la dotation horaire globale de l'établissement.

De surcroît, la suppression quasi totale des dérogations à la carte scolaire va empêcher les nouveaux lycéens de changer de lycée afin de suivre les spécialités qu'ils désirent.

La seule proposition du rectorat est de permettre aux lycéens de suivre des cours spécifiques dans un autre lycée, sans savoir si les emplois du temps pourront coïncider.

Cela semble compliqué pour assurer un suivi entre des équipes pédagogiques appartenant à des entités différentes et ne paraît pas être la meilleure pour lutter contre l'absentéisme en faisant se balader les lycéens entre deux établissements

Le rectorat suggère que les lycéens s'inscrivent à des cours par correspondance pour compenser. Mais les cours au Centre national d'enseignement à distance sont payants et cela paraît discriminatoire.

Elle demande que des mesures soient prises afin qu'à la rentrée, les lycéens de Chevilly-Larue aient une offre de cours égale aux autres et que le principe d'équité qui est un fondement de l'enseignement public soit appliqué dans l'intégralité du territoire du Val-de-Marne.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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