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M. Jackie Pierre attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les conséquences créées par la concurrence d'une offre numérique de formation à la conduite. Les auto-écoles traditionnelles craignent que leur activité soit mise en péril face au développement d'un marché « ubérisé » de formation à la conduite, par le biais de plateformes qui exercent une concurrence perçue comme agressive, fiscalement déloyale et source de contentieux pouvant être générés par une dilution de la responsabilité professionnelle. Ces plateformes, du fait de leur structure (moins de locaux, moins de charges), n'assument pas les mêmes coûts de fonctionnement et peuvent donc proposer des prestations moins onéreuses. L'objectif louable de la baisse du prix du permis de conduire ne doit pas pour autant inciter notre pays à céder aux mirages du « low cost ». Cet objectif doit au contraire s'accompagner d'un encadrement adapté permettant d'assurer le contrôle de la sécurité routière dans cet espace dématérialisé et de préserver un équilibre économique avec les auto-écoles françaises, ancrées dans nos territoires, basées sur un modèle qui en cinquante ans a fait ses preuves en termes de pédagogie et de sécurité routière. Aussi lui demande-t-il de bien vouloir indiquer les intentions du Gouvernement permettant de dissiper les inquiétudes des professionnels qui demeurent attachés à leur réseau d'écoles de conduite physique, inscrites dans la vie économique et sociale des territoires, agréées et contrôlées par les autorités préfectorales à l'échelon départemental.
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