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Éric Gold
Question écrite N° 9458 au Ministère de l'intérieur.


Maintien de la qualité de formation et du contrôle de l'activité des auto-écoles sur les territoires

Question soumise le 14 mars 2019

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M. Éric Gold appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur l'avenir de l'éducation routière française. Dotée d'un maillage territorial important et d'une qualité de formation contrôlée au niveau départemental par les préfectures, la profession s'inquiète des suites qui seront données aux propositions issues du rapport sur le sujet d'une mission parlementaire. Le souhait du président de la République est de rendre le permis de conduire plus accessible en termes de délais et de coût, ce que ne conteste absolument pas la profession. Toutefois, une « uberisation » du secteur entraînerait la mort des auto-écoles de proximité, au détriment de la qualité de formation des jeunes conducteurs. L'un de nos voisins, la Belgique, a expérimenté un modèle supprimant le lien avec le territoire, la proximité de l'intermédiation. Face à l'augmentation des accidents et des morts sur la route, l'État belge fait aujourd'hui machine arrière. Si la nécessité de réformer le secteur et de permettre une meilleure accessibilité, notamment financière, est tout à fait légitime, cette réforme doit être envisagée avec précaution. Délivrer le permis de conduire n'est pas un acte anodin. Il doit être encadré et contrôlé, au plus près des professionnels, sur les territoires. Il souhaite donc connaître les intentions du Gouvernement quant à l'avenir de l'éducation routière française, et les garanties qui peuvent être apportées en termes de sérieux des formations, d'encadrement et de sécurité en cas d'évolution du modèle économique.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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