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M. Christian Cambon appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur l'inégalité de l'offre de spécialités optionnelles dans les lycées.
Dans le cadre de la réforme du baccalauréat, jusqu'à douze options de spécialités seront proposées aux élèves en remplacement des anciennes filières.
Plusieurs établissements se sont vus attribuer un nombre inférieur de spécialités à celui qui est prévu par la réforme. C'est le cas du lycée Pauline Roland à Chevilly-Larue (Val-de-Marne) qui n'offrira que cinq spécialités au lieu de sept, contrairement aux autres établissements du département.
Face à ces inégalités de traitement, les parents d'élèves devront alors demander un conventionnement afin que leur enfant suive la spécialité non dispensée dans un autre établissement. Une solution difficile à mettre en œuvre tant sur le plan de la coordination des emplois du temps que des équipes pédagogiques.
De plus, la suppression quasi totale des dérogations à la carte scolaire ne permettra pas aux élèves de changer de lycée afin de suivre les options qu'ils souhaitent. La suggestion de cours par correspondance avec le centre national d'enseignement à distance (CNED) ne pourrait compenser cette inégalité et serait discriminante en raison du coût pour les familles.
Il lui demande comment le Gouvernement envisage d'agir afin que tous les lycéens bénéficient des mêmes chances au sein des départements dans le cadre de cette réforme.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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