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Mme Vivette Lopez attire l'attention de Mme la ministre, auprès du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, chargée des transports sur les difficultés auxquelles se trouvent confrontés de nombreux usagers quotidiens du train depuis la suppression de la ligne Avignon-Marseille.
En effet, depuis le 10 décembre 2018, entre Avignon et Marseille, les principaux TGV (de 17h46 à 20h00) ont été supprimés et remplacés par un OUIGO à 18h14. Il s'avère donc dorénavant impossible aux personnes se déplaçant quotidiennement à Marseille pour leur travail de rentrer après 17h30 à leur domicile.
Actuellement, seuls les abonnés annuels peuvent avoir une carte d'accès aux trains OUIGO, au détriment des abonnés mensuels dont l'abonnement n'est pas valable sur ces trains-là et se trouvent donc lésés, à la fois financièrement et dans leur organisation des trajets domicile-travail.
À l'heure où le Gouvernement veut permettre à chacun des solutions de déplacements à la hauteur des enjeux de transition écologique, ce manque de souplesse étonne car il ne semble ni encourager le développement des transports non polluants, ni favoriser la mobilité des usagers.
Elle lui demande en l'occurrence si, à défaut de pouvoir inscrire une rame supplémentaire de TGV, il serait possible d'envisager une convention qui permettrait aux abonnés du TGV classique de prendre le OUIGO. Cet avantage tarifaire apporterait, d'une part, une réponse immédiate à l'inconfort dans lequel se trouvent actuellement les abonnés mensuels et s'inscrirait, en outre, dans une démarche de développement des offres de mobilité que chacun appelle de ses vœux.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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