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Mme Isabelle Raimond-Pavero attire l'attention de M. le ministre auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ville et du logement, sur la question du sans-abrisme.
Il a déclaré lors de la séance de questions d'actualité au Gouvernement au Sénat le 4 avril 2019 que « la rue tue l'hiver et l'été et parfois même elle tue plus encore l'été ».
Le 31 mars marquant la fin de la trêve hivernale, toujours plus de personnes seules et de familles incluant des mineurs se trouvent dans la rue. Le « plan logement d'abord » instauré par le Gouvernement a l'ambition d'en diminuer fortement le nombre d'ici à 2022.
Le rapport de février 2019 de la fondation abbé Pierre et de la fédération européenne des associations nationales travaillant avec les sans-abri (Feantsa) est alarmant : on chiffre à au moins 700 000 le nombre de personnes sans abri dans l'Union européenne, soit une hausse de 70 % en dix ans. En 2018, en France, ce sont 566 sans domicile fixe qui sont morts dans la rue, dont treize mineurs et pour une moyenne d'âge globale de 48 ans.
Lors de ses vœux de 2018, le président de la République a réitéré sa volonté d'« apporter un toit à toutes celles et ceux qui sont aujourd'hui sans abri ».
Est à mettre en lumière le travail remarquable de toutes les associations œuvrant pour les personnes ne disposant pas de logements ainsi que pour les sans domicile fixe dans la rue. La responsabilité collective des conclusions doit aussi être mise en exergue.
Si la démarche d'avoir créé 15 000 places d'hébergements supplémentaires depuis mai 2017 doit être saluée, force est de constater que cela n'est pas suffisant.
Elle l'interroge sur la mise en place d'un plan d'urgence qui relève à la fois de la prévention face à la précarité grandissante mais également de l'action immédiate pour les personnes qui sont actuellement dans la rue.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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