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M. Christian Cambon appelle l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les zones de désertification médicale.
En France, une commune sur trois est située dans un désert médical. Ce sont des territoires où l'offre de professionnels ou établissements de santé est insuffisante pour répondre aux besoins de la population. Ils sont 8 millions en France à être confrontés à des difficultés d'accès aux soins faute de praticien à proximité.
La désertification médicale n'est pas seulement causée par un numerus clausus rigide, car 75 % des étudiants envisagent de s'installer en libéral mais ils sont seulement 12 % à y parvenir, selon une étude du conseil national de l'ordre des médecins.
Dans le Val-de-Marne, cet organisme a mis en place un dispositif inédit en partenariat avec les facultés de médecine de Créteil et de Bicêtre, les syndicats étudiants, l'assurance maladie et l'agence régionale de santé (ARS). L'objectif de cette initiative est d'identifier et de lever les craintes qui constituent de réels obstacles à l'installation des futurs médecins. Il s'agit dans un premier temps d'informer les étudiants afin de répondre à leurs appréhensions, mais également de faciliter leurs expériences en libéral dans les zones déficitaires. En associant des témoignages de praticiens installés et en augmentant le nombre de stages auprès de médecins libéraux, ce dispositif « initiatives territoires » s'engage pour réconcilier les futurs médecins avec l'activité libérale.
Face à cette situation, il lui demande quels moyens le Gouvernement compte mettre en œuvre afin d'inciter les jeunes médecins à s'installer dans les territoires déficitaires.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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