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Mme Samia Ghali attire l'attention de M. le ministre auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ville et du logement, sur la crise du relogement qui frappe les victimes de l'habitat insalubre, et plus particulièrement à Marseille.
Six mois après l'effondrement de deux immeubles à la rue d'Aubagne, la situation reste précaire pour près de 1 000 Marseillais déplacés.
Face à une crise sans précédent, c'est le principe de précaution qui s'est appliqué avec l'évacuation des bâtiments fragilisés avec la fermeture de 436 immeubles considérés comme insalubres ou à risque.
L'État s'est engagé financièrement aux côtés des collectivités locales où 4,5 millions d'euros d'aides ont été débloquées pour procéder aux relogements par l'intermédiaire de deux opérateurs « solidaires pour l'habitat » (Soliha) et France Horizon. D'une situation de crise, nous avons basculé pour de nombreux déplacés à une situation qui perdure. Le Gouvernement, par l'intermédiaire de son ministre de tutelle en matière de logement et d'habitat, a démontré sa volonté politique d'agir pour enrayer la spirale du logement insalubre qui envahit la deuxième ville de France. Or, si les moyens financiers et opérationnels ont été pensés, il manque trois maillons essentiels pour répondre à l'urgence humaine et psychologique liée à la précarité des dispositifs de relogement mis en œuvre.
Elle lui demande la création d'une maîtrise d'œuvre urbaine et sociale exceptionnelle dédiée aux relogements des victimes de l'habitat insalubre ainsi que le maintien des familles déplacées dans leur périmètre de vie choisie avec un reste à charge a minima identique à celui qu'ils avaient dans leur précédent logement.
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