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Mme Vivette Lopez attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur le manque de moyens techniques et financiers dont souffrent les sauveteurs en mer.
En effet, la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) est aujourd'hui la seule association française qui permet de secourir bénévolement et gratuitement les personnes en danger en mer de façon réellement efficace. En 2016, elle a ainsi effectué les deux tiers des interventions des secours en mer au large des côtes françaises effectuées par navire secourant plus de 7 700 personnes. A cet égard, l'acquisition et l'entretien des navires, et de façon plus générale, de tous les moyens nautiques nécessaires à la réalisation de la mission de l'association, représentent un investissement très lourd évalué à environ 6 millions d'euros par an.
Or le financement de la SNSM repose majoritairement sur la générosité des concitoyens et sur des partenaires privés. Les aides de l'État sont peu importantes. À la station de sauvetage de Port-Camargue, dans le Gard, les bénévoles sont ainsi obligés d'investir eux-mêmes pour obtenir les 70 000 euros annuels nécessaires à l'entretien de la flotte.
Le récent accident survenu le 7 juin 2019 a mis en lumière le fait que l'association la SNSM, composée uniquement de bénévoles, méritait un plus ample soutien de la part du Gouvernement pour assurer les missions qui lui incombent .
C'est pourquoi elle lui demande les initiatives qu'il compte mettre en œuvre afin d'améliorer la sécurité des sauveteurs en mer durant leurs interventions et leur permettre de financer la révision de leur flotte.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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