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Mme Annick Billon attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire sur la faiblesse des subventions que reçoit l'organisme Air Pays de la Loire chargé de la surveillance de la qualité de l'air et de l'information du public dans la région.
En effet, Air Pays de la Loire s'est vu doté, par le ministère de la transition écologique et solidaire pour l'année 2019, d'une subvention de fonctionnement annuelle de 554 609€, soit 14,6€ par habitant. Ceci fait de la région Pays de la Loire l'une des plus faiblement dotées en France. Or cette faible dotation contribue à déséquilibrer le financement global de l'association, aujourd'hui majoritairement assuré par les industriels.
Les Pays de la Loire, deuxième région agricole, accueille des établissements industriels majeurs (raffinerie, centrale technique, établissements Airbus, STX, Lafarge…), d'autres infrastructures en plein essor (aéroport Nantes-Atlantique, port maritime de Nantes St-Nazaire) ainsi que quatre agglomérations de plus de 100 000 habitants. Dès lors, les questions de pollution, liés aux transports ou aux sites de production, sont des préoccupations fortes.
Aussi, le rôle joué par Air Pays de la Loire, premier plan régional de surveillance de la qualité de l'air reconnu par le ministère de la transition écologique et solidaire, s'avère primordial pour la préservation de la santé des citoyens.
En effet, le sujet de la qualité de l'air est devenu une préoccupation centrale pour les citoyens, la pollution de l'air étant au deuxième rang des causes de décès prématurés en France après le tabac et avant l'alcool.
Ainsi dans ce contexte, Air Pays de la Loire doit se mobiliser davantage pour répondre aux attentes de l'État, des collectivités et des citoyens. Elle demande donc à ce que le Gouvernement réévalue la subvention allouée à Air Pays de la Loire.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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