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Mme Élisabeth Lamure interroge Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les conditions de formation du personnel réalisant des opérations de maquillage permanent ou semi permanent.
La « dermopigmentation » n'est pas un acte esthétique anodin, il modifie de manière durable la physionomie d'un visage, par la pénétration sous cutanée de produits colorants. Si ce type d'opération reste placé sous l'empire de l'article 16 de la loi n° 96-603 du 5 juillet 1996 relative au développement et à la promotion du commerce et de l'artisanat qui réglemente les soins esthétiques autres que médicaux et paramédicaux, une simple formation de 21 heures « hygiène et salubrité publiques » est, à ce jour, le seul prérequis légal pour pouvoir l'effectuer. Ainsi, les praticiens du maquillage permanent ou semi-permanent peuvent faire l'économie de diplômes pourtant obligatoires à l'exercice d'une activité esthétique (CAP-certificat d'aptitude professionnelle, Bac Pro-bac professionnel).
Il est surprenant que la pratique d'un acte plus technique et plus durable puisse s'affranchir de qualifications exigées des professionnels du secteur, pour des opérations d'un risque moindre. Au delà du préjudice économique potentiel que cela représente pour la filière, c'est aussi directement la santé des consommateurs qui est en jeu.
Elle souhaiterait connaître les mesures envisagées pour répondre à cette problématique.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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