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M. Maurice Antiste attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur la nécessaire reconnaissance de l'état de calamité agricole pour la canne à sucre de la Martinique pour cause de déficit hydrique et d'invasion massive des tonnages par les mauvaises herbes.
La campagne sucrière et rhumière de 2019 s'est déroulée dans de meilleurs conditions que les années précédentes, au niveau de la récolte dans les champs. Cependant, la coupe de la canne, qui dure habituellement entre trois et quatre mois, s'est terminée dans la plupart des bassins canniers à cause de tonnages très faibles par hectare.
Cette diminution du tonnage par hectare va impacter la production de la sucrerie du Galion et des distilleries qui ne réaliseront pas leurs objectifs de production, à cause de ce manque de canne. Ces mauvais rendements agricoles s'expliquent principalement par trois facteurs régulièrement répétés par les professionnels : les mauvaises conditions climatiques des dernières années ; l'absence de moyens de lutte efficace contre les mauvaises herbes qui a impacté les rendements agronomiques ; un déficit hydrique important reconnu par Météo France, qui a commencé dès décembre 2018, ce qui a freiné la croissance des cannes qui ont été coupées plus tardivement cette année-là.
Cette situation de sécheresse intense a comme conséquence une baisse des plants de cannes pour les (re) plantations car les pépinières destinées au renouvellement des parcelles sont très affectées par le manque d'eau et les plants seront donc de mauvaise qualité. En outre, le revenu des producteurs basé sur de bons rendements en canne seront par ricochet en forte diminution.
C'est pourquoi il est primordial selon lui que la culture de la canne soit reconnue en état de calamité agricole. Il demande par conséquent la position du Gouvernement sur cette demande.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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