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M. Roger Karoutchi attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la lutte contre le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).
En France, on estime à 30 000 le nombre de personne séropositives et qui l'ignorent. Ces 30 000 cas de virus non détecté présentent un double problème sanitaire. D'un côté, cela empêche que ces personnes puissent être traitées à temps, sachant que 30 % des cas de VIH détectés en 2017 étaient survenus au stade avancé de l'infection. D'un autre côté, cela augmente les risques de propagation du virus.
Si les dispositifs de prévention ont considérablement évolué ces dernières années et si la crise sanitaire que l'on a pu connaître il y a quelques décennies paraît bien loin, la lutte contre le virus n'est toujours pas terminée.
En cette matière, l'information et la prévention sont primordiales. Les moyens techniques nécessaires sont aujourd'hui disponibles pour mettre fin à la propagation du virus et pour permettre aux personnes séropositives de vivre en bonne santé.
Le 1er juillet 2019, Paris et le département des Alpes-Maritimes ont lancé un nouveau dispositif dont la phase test doit durer un an. Il y est désormais possible de se faire dépister par prise de sang, sans rendez-vous et gratuitement, dans tous les laboratoires d'analyses médicales.
Lors de la fête de la musique à l'Élysée, le 21 juin 2019, Le Président de la République a tenu un discours fort pour la lutte contre le sida.
Il lui demande donc si le Gouvernement envisage de mettre en place le dispositif, initié par Paris et les Alpes-Maritimes, de prises de sang gratuites et sans rendez-vous à l'échelle nationale, et à défaut, quelles mesures il compte mettre en place pour enrayer la propagation du virus.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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