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Mme Marie-Françoise Perol-Dumont attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire sur les moyens consacrés à la lutte contre le changement climatique. Un récent rapport sénatorial d'information sur l'adaptation de la France aux dérèglements climatiques à l'horizon 2050, publié le 16 mai 2019, souligne l'inadaptation de notre pays au réchauffement climatique et à ses effets sur notre territoire à l'horizon 2050, soit dans trente ans, c'est-à-dire demain. Parmi ceux-ci, l'aggravation des submersions côtières, une forte hausse des incendies et l'intensification des vagues de chaleur comme celles que le pays a éprouvées à l'été 2018 et fin juin 2019.
L'État a entamé son adaptation aux dérèglements climatiques dès 2001 par la création de l'observatoire national sur les effets du réchauffement climatique et l'a poursuivie en adoptant deux plans nationaux d'adaptation au changement climatique en 2011 et en 2018. Cependant, cette politique préventive écologique souffre d'un manque de financement de la part de l'État. En effet, si le Gouvernement a déclaré, le 20 décembre 2018, que 3,5 milliards d'euros seraient affectés au plan national d'adaptation au changement climatique 2018-2022, cet exercice budgétaire est artificiel car il s'agit, pour une grande part, d'une réaffectation partielle des budgets des six agences de l'eau, en charge de la protection des ressources en eau sur le territoire français.
Elle lui demande donc quelles mesures effectives il compte prendre pour assurer un financement pérenne du deuxième plan national d'adaptation au réchauffement climatique.
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