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Mme Catherine Deroche attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur la baisse du pouvoir d'achat des retraités de l'artisanat et du commerce de proximité, revendication portée par la fédération nationale des associations de retraités de l'artisanat et du commerce de proximité (FENARAC). En effet, leurs carrières, bien qu'ayant été fort longues et débutées dès leurs 15 ans, leur donnent souvent droit à des retraites peu élevées. Après quatre ans de quasi-gel, elles n'ont pas été revalorisées en 2018 et presque pas en 2019 (+ 0,3 %) mais elles doivent supporter depuis 2018 une majoration de la contribution sociale généralisée (CSG) de 1,7 % dès que le retraité a des revenus supérieurs à 2 000 euros mensuels. Par ailleurs, le Président de la République a annoncé à l'issue du grand débat « un minimum contributif, la retraite minimale qu'on touche quand on a travaillé durant toute sa vie » porté à 1 000 euros, c'est-à-dire à peine plus que le montant maximal de l'allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) (903 euros en 2020) qui peut être attribuée même si l'on n'a pas travaillé toute sa vie. Compte tenu de tous ces éléments, elle lui demande, d'une part, revaloriser les pensions de tous les retraités, sans distinction, en 2020, selon l'évolution des salaires, et d'autre part, d'assurer à ceux pouvant prétendre à une retraite à taux plein un montant minimal total de retraites (bas et complémentaire) de 1 300 euros, soit 85 % du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) brut.
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