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Mme Monique Lubin attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les difficultés opérationnelles et financières rencontrées par les service départementaux d'incendie et de secours.
Leur activité a très fortement augmenté ces quinze dernières années. Dans son département, elle a plus que doublé, et le secours à personne représente aujourd'hui plus de 82 % de l'activité du service.
Concernant ce dernier point, les sapeurs-pompiers sont fréquemment amenés à assurer le transport non urgent de patients, à prodiguer de l'assistance à personne, missions très éloignées de leur cœur de métiers.
Ces prises en charge sont notamment réalisées du fait de carences ambulancières des transports sanitaires privés, dont le nombre ne cesse de croître d'année en année. Outre le fait que nombre de ces missions ne sont pas reconnues à ce titre, le remboursement des dépenses engagées est faible, 121 € par intervention en 2018, alors même que le tarif appliqué aux ambulanciers privés mobilisés par le service d'aide médicale urgente (SAMU) est nettement supérieur.
Considérant l'ensemble de ces éléments, qui fragilisent l'opérationnalité et l'équilibre financier des SDIS, et suscitent un malaise au sein de leurs personnels, elle le remercie de bien vouloir lui indiquer s'il est envisageable que des orientations soient prises qui visent à ce que les carences ambulancière des transports sanitaires privés baissent de façon conséquente, à ce que l'ensemble de ces carences soient reconnues comme telles, et à ce qu'elles soient remboursées à hauteur du coût réel engagé.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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