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M. Éric Gold attire l'attention de Mme la ministre, auprès du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, chargée des transports sur l'organisation des contrôles aériens. Le rapport d'information n° 568 du sénateur Vincent Capo-Canellas intitulé « retards du contrôle aérien : la France décroche en Europe » publié le 13 juin 2018 dénonce la situation du contrôle aérien en France et formule des recommandations sur sa modernisation. Selon le rapport, « la situation actuelle du contrôle aérien français est inquiétante de par l'obsolescence de ses systèmes qui, si elle ne pose pas de problème de sécurité, crée de nombreux retards et conduit la France à être pointée comme un élément bloquant du ciel unique européen ». Confrontée à un trafic en forte augmentation (+ 4 % en 2017, avec plus de 3,1 millions de vols contrôlés) et de plus en plus concentré sur les périodes de pointe, la direction générale de l'aviation civile (DGAC) revoit l'organisation de ses services pour s'adapter au contexte et pour gagner en efficience. Ainsi, les contrôleurs voient leur périmètre géographique de surveillance élargi, le plus souvent à effectif constant. Par exemple, la tour de contrôle de l'aéroport de Clermont-Ferrand s'est vu confier la surveillance de l'espace aérien allant de Cahors jusqu'aux portes de Dijon et des nouvelles extensions sont à l'étude. Aussi, il lui demande quels sont les moyens techniques et humains envisagés pour améliorer le contrôle aérien français en termes d'efficience et de sécurité.
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