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Mme Michelle Gréaume attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la situation des assistants de régulation médicale (ARM).
Ces femmes et ces hommes, premier maillon de la chaîne des urgences, ont été injustement exclus du dispositif d'indemnité forfaitaire de risques, au demeurant pas suffisant, mis en place par le Gouvernement au mois de juin dernier pour répondre à la grève des personnels urgentistes.
Les risques de leur métier sont pourtant bien réels : insultes et menaces font partie de leur quotidien, quand le nombre d'appels et les délais d'attente ne font qu'attiser la colère et la frustration d'une population en situation d'urgence.
C'est l'une des raisons pour laquelle les ARM ont également décidé de rejoindre le mouvement de grève des services d'urgence : les délais de réponse aux appels s'allongent, un nombre croissant d'appels n'aboutissent pas, la situation n'a de cesse de se dégrader. Les effectifs n'ont pas évolué, alors même que le nombre d'appels reçus a augmenté de 20 % entre 2013 et 2017.
L'annonce de la mise en place d'un diplôme d'ARM d'une durée d'un an est un premier pas, mais il ne suffira pas à offrir un vrai accompagnement dans la fonction, permettant de parer aux départs prématurés, burn-out et arrêts de travail. Seules une revalorisation du statut, des salaires et une augmentation des effectifs d'ARM sont à même de rendre à ce service sa sérénité et sa qualité.
C'est la raison pour laquelle elle l'interroge sur les mesures qu'elle compte prendre pour améliorer la situation et les conditions de travail des assistants de régulation médicale.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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