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M. Claude Bérit-Débat attire l'attention de Mme la ministre des sports sur le choix du comité d'organisation des jeux olympiques (COJO) et du comité international olympique (CIO) de ne pas retenir le karaté comme discipline additionnelle aux jeux olympiques 2024 qui se dérouleront à Paris.
La fédération nationale française de karaté, qui regroupe, à travers ses 5000 clubs, 255 000 licenciés, ne comprend pas cette décision prise en février 2019 et poursuit aujourd'hui sa mobilisation contre cette mesure.
Cette décision apparait en effet des plus surprenante car le karaté fait partie des disciplines additionnelles retenues aux jeux olympiques de 2020 au Japon. Son intégration définitive dans les sports olympiques se trouve ainsi compromise avant même qu'elle n'ait pu faire ses preuves.
La surprise est d'autant plus légitime que la France est l'une des grandes nations du karaté, titrée au niveau mondial très régulièrement. Elle fait partie des toutes meilleures.
Sa présence aux jeux olympiques en 2024 à Paris lui permettrait ainsi de bénéficier d'un coup de projecteur, de la développer et d'attirer de nouvelles vocations auprès des jeunes. 55 % des licenciés de karaté en France ont moins de 18 ans selon la fédération nationale, soit plus de 125 000 jeunes qui rêvaient de voir évoluer leurs championnes et champions aux jeux olympiques en France.
Le sujet n'est pas ici de remettre en cause la légitimité sportive des autres disciplines qui ont été choisies par le COJO et le CIO mais de donner une suite qui semble cohérente avec les choix effectués pour 2020.
Aussi, Monsieur le sénateur lui demande ce que compte faire le Gouvernement pour que le karaté soit finalement retenu pour les jeux olympiques de 2024 en France avant que le CIO ne rende sa décision finale en décembre 2020. Il s'agit de donner toute sa chance et une forte médiatisation à une discipline sportive soutenue par des centaines de milliers de sportifs et bénévoles.
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