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M. Cyril Pellevat interroge M. le secrétaire d'État, auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire, chargé des transports sur la suppression du premier train à grande vitesse (TGV) du matin entre Annecy et Paris.
Les usagers sont profondément frappés par la décision de la SNCF de supprimer à partir du 15 décembre 2019 le premier TGV direct entre Annecy et Paris. En effet, ce trajet permet une arrivée à Paris avant 10 heures, et ainsi de faire un aller-retour professionnel dans la journée.
Les conséquences seront lourdes pour les usagers.
Tout d'abord, il y a un déclassement des villes d'Annecy, de Chambery et d'Aix-les-Bains car celles-ci seront désormais moins accessibles de Paris, comparativement à d'autres villes de France.
De plus, pour se rendre le plus rapidement possible à Paris (ou alors : pour se rendre à des horaires matinaux à Paris), il faudra envisager de prendre sa voiture jusqu'à Lyon pour accéder au premier TGV.
Il lui demande si l'objectif actuel poursuivi par le Gouvernement ne serait pas de favoriser la voiture au détriment des TGV, et quelles seront les conséquences en termes d'emploi ou de tourisme.
Il souhaiterait savoir ce qu'elle entend proposer pour rassurer les usagers sur le maintien d'un service public essentiel à leurs déplacements quotidiens et professionnels.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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