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Mme Christine Herzog attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'intérieur sur les conditions d'entretien des chemins ruraux par une commune, dès lors que celle-ci a procédé à des travaux de viabilisation sur ce chemin. En effet, les communes n'ont pas toujours les moyens nécessaires pour assurer cet entretien et peuvent, soit recevoir des souscriptions volontaires soumises à acceptation du conseil municipal de la part d'usagers ou autres personnes intéressées, soit créer une taxe spéciale, recouvrée comme un impôt local et dont la liste des assujettis ainsi que le montant sont arrêtés par le conseil municipal (article L. 161-7 du code rural), soit lever des contributions spéciales à la charge des propriétaires et utilisateurs responsables des dégradations (article L. 161-8 du même code) et dont le produit doit être exclusivement affecté à la réparation du chemin ou au remboursement des dépenses faites. Cependant, dans l'éventualité où ces différentes possibilités ne sont pas mises en œuvre, elle lui demande si les riverains de ces chemins ruraux peuvent exiger que la commune effectue les dépenses d'entretien nécessaires à la viabilité du chemin mis en cause.
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