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M. Martial Bourquin souligne à M. le Premier ministre la nécessité de réinstaurer les contrôles environnementaux pour les installations classées.
Dans la nuit du 25 au 26 septembre 2019, l'usine Lubrizol à Rouen, classée Seveso seuil haut, a été touchée par un violent incendie.
Aujourd'hui, alors que l'inquiétude est grande concernant les conséquences de cet incendie pour la santé des habitants et la pollution, nous apprenons que le contrôle des risques industriels a été libéralisé.
En effet, le préfet de Seine-Maritime a donné son accord à une augmentation des stocks de l'entreprise sans évaluation environnementale.
Cela est permis par le décret n° 2018-435 du 4 juin 2018 modifiant des catégories de projets, plans et programmes relevant de l'évaluation environnementale. Ce dernier limite l'évaluation environnementale à la création d'un site Seveso et non plus à tous les projets concernant le site classé.
La loi n° 2018-727 du 10 août 2018 pour un État au service d'une société de confiance est venue donner au Préfet la compétence pour soumettre ou non un projet à une évaluation environnementale indépendante.
Ces mesures privent ainsi les organismes de défense de l'environnement de tout regard sur les éventuels risques environnementaux. Il s'agit ici d'une régression des normes protectrices de l'environnement.
Il lui demande de bien vouloir revenir sur cette législation en vigueur qui met en danger notre environnement et notre santé.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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