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Mme Laurence Cohen interroge Mme la ministre des solidarités et de la santé sur le manque d'orthophonistes sur l'ensemble du territoire national, rendant difficile l'accès aux soins.
Un arrêté a fixé à 905 le nombre d'étudiants à admettre en première année d'études d'orthophonie pour la rentrée 2019-2020. Ce chiffre est en légère augmentation par rapport à l'année précédente mais reste bien en deçà des besoins et ne permettra de faire face ni à la demande des patients ni aux départs en retraites prévus.
Aussi, elle lui demande si elle entend supprimer les quotas d'orthophonie à l'instar de ce qu'elle a fait pour le numérus clausus. Elle lui demande également comment elle entend répondre à la vacance existante dans certains centres de formation. En effet, il semblerait que ces centres ne fassent pas appel aux candidats admis sur les listes complémentaires.
Dans un contexte de pénurie d'orthophonistes, seules la fin des quotas des futurs orthophonistes et une diminution de la vacance existante peuvent améliorer la situation.
Cela permettrait également de limiter l'exode d'étudiants qui partent se former vers des pays comme la Belgique, faute de places suffisantes en France.
La profession d'orthophonistes est incontournable dans notre système de soins, leurs larges compétences leur permettent des interventions auprès des enfants et des adultes afin de rééduquer des troubles cognitifs, de la parole, du langage… Pourtant, leur manque est criant partout : en milieu hospitalier, dans les instituts médico-éducatifs (IME), les centres médico-psychologiques (CMP), les centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) et en exercice libéral. L'urgence est donc d'agir !
Cette question n'a pas encore de réponse.
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