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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre de la transition écologique et solidaire sur le commerce des espèces menacées d'extinction.
Un article de la revue Science du 4 octobre 2019 (« Global wildlife trade across the tree of life ») estime que ce commerce rapporte chaque année de 8 à 21 milliards de dollars, ce qui en fait l'une des plus grandes entreprises illégales au monde. Ce trafic concerne 18 % des vertébrés terrestres (oiseaux, mammifères, amphibiens ou reptiles) et provoque une spéculation sur les espèces les plus menacées, à l'instar du rhinocéros, braconné pour sa corne, en Asie, en Afrique et jusque dans un zoo français. Le nombre d'espèces exploitées est malheureusement amené à augmenter encore dans les années qui viennent (de 57 %, avec une probabilité supérieure à 90 %).
En conséquence, il lui demande quelle politique volontariste peut être engagée, afin de mieux protéger de la contrebande non seulement les espèces déjà menacées d'extinction, mais aussi celles qui risquent de le devenir.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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