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Mme Laurence Cohen interroge M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur les accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH).
En effet, la situation est particulièrement inquiétante depuis la rentrée 2019, avec un manque important de ces professionnels pour accompagner et aider à la scolarisation d'enfants en situation de handicap. En conséquence, de nombreux enfants avec des difficultés diverses : troubles du spectre autistique, ou déficit d'attention, ou encore enfant « dys » n'ont pas pu effectuer leur rentrée faute d'effectifs.
Cette réalité est en complète contraction avec les engagements du Gouvernement en faveur d'une école inclusive. Ainsi, dans le Val-de-Marne, alors qu'une circulaire de rentrée pour l'école inclusive pour les élèves du 1er et du 2ème degré est parue au Bulletin officiel du 6 juin 2019, le décalage est grand entre les ambitions affichées et la réalité.
C'est pourquoi des parents d'élèves, des organisations syndicales et des AESH se mobilisent pour tirer la sonnette d'alarme.
Afin de faciliter le recrutement, il est impératif de sortir ce métier de la précarité et d'en finir avec les PIAL (pôles inclusifs d'accompagnement localisé) qui ne sont qu'un outil de gestion de la pénurie et obligent les professionnels à travailler au sein parfois de plusieurs dizaines d'établissements…
Depuis des années, les AESH demandent légitimement une formation initiale et reconnue, un statut au sein de la fonction publique d'État pour en finir avec les contrats courts, une augmentation de leur rémunération etc.
Aussi, elle lui demande comment il entend répondre à ces justes revendications pour permettre à ces professionnels de pouvoir remplir leurs missions dans de bonnes conditions, au nom d'une école inclusive et du droit à la scolarisation.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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