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Catherine Troendle
Question écrite N° 13111 au Ministère de l'intérieur.


Difficultés liées à la mise en œuvre de la carte de paiement pour les demandeurs d'asile

Question soumise le 21 novembre 2019

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Mme Catherine Troendlé attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur l'entrée en vigueur de la carte de paiement pour les demandeurs d'asile qui a eu lieu le mardi 5 novembre 2019.

Son application, prévue initialement début septembre 2019, a été décalée « pour que les opérateurs engagés dans l'hébergement s'équipent de terminaux acceptant la carte » selon l'office français de l'immigration et de l'intégration (OFII).

Cependant, les acteurs locaux en charge d'accompagner au quotidien les demandeurs d'asile, tels que les associations et les communes, n'ont pas tous les moyens financiers de se doter de terminaux de paiements et ne sont pas tous en mesure de fournir gratuitement toute l'aide et tous les services de première nécessité.

Par ailleurs, cette nouvelle carte, associée à un compte sur lequel est versée, chaque mois, l'allocation pour demandeurs d'asile (ADA), ne permet plus aux demandeurs d'asile de retirer de l'argent. Il s'agit dès maintenant, uniquement, d'une carte de paiement. À ce titre, il s'agit-là d'une difficulté supplémentaire pour ces derniers dans le cadre de leurs dépenses d'alimentation, de vêtements, de puériculture, de transports publics (tickets vendus à l'unité moyennant paiement en espèces), d'accès au wifi et de fournitures scolaires.

En effet, l'encaissement de ces frais est effectué, par les acteurs locaux, uniquement en espèces.

De surcroît, pour obtenir de l'argent liquide avec ce nouveau dispositif, l'OFII précise qu'il est possible de se rendre dans un magasin offrant le service de « cashback ». Cela consiste à effectuer un achat, avec une carte de paiement, pour au moins 1 euro pour pouvoir obtenir, sans commission, jusqu'à 59 euros en espèces, par opération.

Cependant, dans certains communes rurales, les uniques supermarchés ne pratiquent pas le cashback.

Pour toutes ces raisons, elle lui demande quelles solutions simples et immédiates le Gouvernement entend mettre en place afin de soutenir ces acteurs locaux dans leurs missions d'accompagnement et d'aide aux demandeurs d'asile.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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