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Mme Céline Brulin attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les conséquences des récentes recommandations de la haute autorité de santé (HAS) concernant le recours à la kinésithérapie respiratoire pour soigner les bronchiolites chez les nouveau-nés et enfants de moins de douze mois.
Indépendamment de l'aspect scientifique de cette recommandation, duquel elle ne pourrait être juge, elle s'interroge sur les dispositifs que son ministère est susceptible de mettre en place afin d'accompagner les familles risquant de ne plus savoir vers quel interlocuteur se tourner pour prendre en charge cette maladie souvent impressionnante. Plus précisément, elle partage l'inquiétude exprimée par certains urgentistes de voir ces familles avoirs recours a des services d'urgences déjà surchargés. Malgré le caractère mesuré et nuancé de l'avis de la HAS, son traitement médiatique risque bien de donner lieu à transfert de patients vers ces services hospitaliers, en lieu et place de la kinésithérapie respiratoire qui était bien souvent la solution naturellement privilégiée.
Elle lui demande donc si elle compte initier, avec les autorités sanitaires compétentes, un plan de prise en charge visant à répondre à la demande des parents vis-à-vis de cette maladie, qui risque de se faire d'autant plus pressante que ces récentes recommandations ne leur permettent plus d'identifier clairement un professionnel de santé vers qui se tourner en cas de survenue de la maladie.
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