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Catherine Procaccia
Question écrite N° 13471 au Ministère de la transition


Difficultés de fonctionnement du système de glissières sur l'échangeur entre les autoroutes A4 et A86

Question soumise le 12 décembre 2019

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Mme Catherine Procaccia attire l'attention de M. le secrétaire d'État, auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire, chargé des transports sur les nombreux problèmes de fonctionnement des glissières amovibles de sécurité de la voie « anti-bouchons » sur l'échangeur entre les autoroutes A4 et A86.

Ce sujet n'est en rien un sujet nouveau. En septembre 2005, des barrières amovibles ont été installées sur la portion de 2,2 km commune aux autoroutes A4 et A86 pour permettre aux automobilistes, en cas de trafic dense, de pouvoir circuler sur la bande d'arrêt d'urgence pour décongestionner la circulation. Dans les deux sens, Paris-province ou province-Paris, c'est en moyenne entre 250 000 et 300 000 automobilistes qui empruntent quotidiennement cet échangeur, considéré par beaucoup comme le segment routier le plus dense et le plus embouteillé d'Europe. Si les premières années d'utilisation ont été ponctuées de hauts et de bas dans le fonctionnement du dispositif, comme toute expérimentation, de graves actes de vandalisme, et notamment le vol des câbles en cuivre mais aussi des détériorations considérables ont entraîné la mise à l'arrêt du système en 2009. Si plusieurs tentatives de réparation ont eu lieu en 2010 et 2011, après qu'elle a elle-même dû saisir les différents ministres des transports de l'époque, c'est seulement en 2012 que le système a été rouvert, et uniquement dans le sens Paris-province, c'est-à-dire aux horaires de pointe du soir. Il aura toutefois fallu attendre 2016, soit quatre longues années plus tard, un retard notamment lié aux travaux du pont de Nogent, pour une réouverture dans le sens province-Paris, pour décongestionner le trafic le matin.

Mais depuis, ce système pourtant utile et qui démontre son efficacité lorsqu'il est actionné, ne fonctionne que très rarement. Parcourant elle-même cette portion d'autoroute régulièrement, et alors que le trafic y est quotidiennement très dense, elle a observé que la bande d'arrêt d'urgence n'est pratiquement jamais ouverte à la circulation. Elle se permet donc en toute logique de l'interroger sur le sujet. Elle lui demande s'il s'agit d'un problème d'effectifs insuffisants pour la direction des routes d'Île-de-France (Dirif), chargée d'ouvrir et fermer ces glissières, ou s'il s'agit d'un problème technique récurrent, qui empêcherait une utilisation optimale du dispositif.

Par ailleurs, cette portion étant l'une des plus empruntées d'Europe, reliant des lieux d'intérêt national comme les deux aéroports de la capitale ou le marché d'intérêt national de Rungis, elle souhaiterait que lui soient communiqués les chiffres actualisés quant à l'utilisation de ces glissières, ainsi qu'une clarification des conditions qui motivent la Dirif à activer ou non ce système.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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