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M. Michel Amiel attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la mise en place de la réforme des études de santé.
Alors que les annonces sur l'hôpital ont été dévoilées en novembre 2019, que le président de la République a réaffirmé son attachement au financement de la recherche, plusieurs acteurs de l'univers universitaires alertent sur les difficultés pour la mise en œuvre efficace de cette réforme pour la rentrée 2020-2021.
En effet, après la publication le 5 novembre 2019 des détails de la réforme des études de santé (à la suite du vote de la loi n° 2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l'organisation et à la transformation du système de santé), la conférence des doyens de médecine ainsi que la conférence des présidents se sont mobilisées pour demander les moyens adéquats à la mise en œuvre d'une telle réforme.
En effet, les moyens exceptionnels alloués pour la suppression de la première année commune aux études de santé (PACES) et du numérus clausus ne sont pas à la hauteur.
Le basculement vers un accès aux études médicales selon plusieurs voies, avec des enseignements variés et des contrôles à la fois écrits et oraux, nécessitera une modification profonde du corps enseignant et de la scolarité.
Au vu de l'ambition de cette réforme, des constats du monde universitaire sur le sujet, et dans la lignée des annonces sur l'hôpital public marquées par le souhait de valoriser les missions d'enseignement, il lui demande si elle compte s'assurer des capacités financières suffisantes pour une mise en place sereine de la réforme des études médicales.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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