par email |
Mme Catherine Troendlé attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur les difficultés liées aux conditions de travail des personnels de direction de l'éducation nationale.
D'année en année, les rentrées scolaires s'avèrent de plus en plus compliquées en raison de la complexité de la mise en œuvre des réformes, des contestations régulières des enseignants et des lycéens, des violences physiques et verbales, de l'accroissement des responsabilités et des critères d'évaluation professionnels variables selon les académies et les départements.
Les attentes de ces personnels portent sur une véritable reconnaissance de leur fonction et sur une revalorisation de leurs conditions de rémunération.
Or, il semblerait que la rémunération du corps des personnels de direction stagne, voire se réduise en raison de l'inflation.
Par ailleurs, leurs chances de promotions à la hors classe régressent avec un taux de 8,25 % pour l'année 2019 (contre un taux de 17 % fixé sur trois ans pour les enseignants et un taux de 31 % pour les inspecteurs).
Enfin, leurs évaluations professionnelles, conditionnant leurs mutations et les promotions, sont trisannuelles et donc incompatibles avec des bilans réguliers.
Compte tenu de ces éléments, elle lui demande quelles mesures il compte prendre au vu des attentes légitimes de ces professionnels.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.