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M. Serge Babary attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les conditions d'installation et d'implantation des infirmiers en pratique avancée. L'article 119 de la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé a posé le cadre juridique de la pratique avancée dont l'objectif est double : améliorer l'accès aux soins et la qualité des parcours des patients tout en réduisant la charge de travail des médecins sur des pathologies ciblées.
L'instauration de la pratique avancée permet à des professionnels de santé non médicaux de se voir confier des responsabilités élargies en complétant l'offre de soins globale. Elle permettra de libérer du temps de soins aux médecins en améliorant l'accompagnement des patients sur le territoire.
Or, les étudiants infirmiers en pratique avancée s'aperçoivent que la création de ce nouveau métier inquiète les médecins. Ils sont confrontés à des réticences tout particulièrement lorsque se pose la question de leur implantation en ville.
Ils souhaiteraient que les agences régionales de santé puissent reprendre la main sur ces questions et associer les étudiants infirmiers en pratique avancée sur des groupes de travail afin de favoriser la mise en œuvre de cette nouvelle profession.
Aussi, il lui demande quelles mesures concrètes vont être mise en œuvre pour valoriser et promouvoir de manière pérenne l'installation de ces nouveaux professionnels de santé mais aussi rassurer l'inquiétude médicale peut-être avec des incitations tout comme dans les protocoles de coopération, infirmière « action de santé libérale en équipe » (Asalée), accord conventionnel interprofessionnel etc.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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