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M. Franck Menonville attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur la lutte contre les plantes dénommées ambroisies. Les conséquences sanitaires des pollens allergisants qu'elles émettent constituent une préoccupation de santé publique impactant, dans certains territoires, l'ensemble de nos concitoyens ruraux comme urbains, raison pour laquelle la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé a permis de les prendre en compte comme espèce nuisible à la santé.
Toutefois, les 3 000 graines d'ambroisies produites par pieds annuellement, dont la capacité germinative dure entre vingt et trente ans, se disséminent et ne connaissent pas les frontières des terrains cultivés et non cultivés. De sorte que les envahissements de cette flore constituent aussi un fléau pour l'agriculture entraînant, tour à tour et suivant la gravité de la situation, la baisse de rendement, le déclassement de récolte, l'abandon de cultures de printemps, un surcoût de gestion important et la dévalorisation du foncier agricole en raison d'une pollution biologique durable.
Il souhaiterait savoir si, à l'occasion de la révision en cours du classement national, il est envisagé le classement des ambroisies comme espèces nuisibles aux végétaux. Plus généralement, il souhaiterait connaître les mesures qu'il envisage pour faciliter la lutte contre la propagation de ces plantes nuisibles préjudiciables aux exploitants agricoles.
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