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Mme Laure Darcos appelle l'attention de M. le ministre auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ville et du logement, sur la situation dramatique des personnes en situation de mal-logement ou vivant dans la rue. Le président de la République s'était engagé, en juillet 2017, à ce que plus personne ne dorme dehors. Deux ans plus tard, les chiffres sont encore plus alarmants que les années précédentes. Selon le vingt-quatrième rapport de la Fondation Abbé Pierre, près de 240 000 personnes vivent dans la rue et quatre millions de personnes sont touchées par le mal-logement en France. Ces situations de mal-logement multiplient les risques domestiques, ont un impact considérable sur la santé physique et mentale des familles concernées et ont pour conséquence directe les difficultés rencontrées dans le développement et la scolarité des enfants, sans oublier les violences intra-familiales, dont la progression est dramatique. De nombreuses associations ont, à ce sujet, dénoncé l'absence d'information concernant le financement des 1000 places d'hébergement d'urgence annoncées par le Gouvernement pour mettre à l'abri les femmes victimes de violences. L'État doit jouer son rôle et protéger ses concitoyens en consacrant des moyens supplémentaires à la création de nouvelles places d'hébergement d'urgence et de logements temporaires, afin que chacune et chacun bénéficient d'un véritable accompagnement pour sortir de la rue et du mal-logement. Aussi, elle souhaite être informée sur la volonté du Gouvernement de mettre en œuvre rapidement, comme les associations le revendiquent, un véritable plan d'urgence en matière d'hébergement et de logement. En tant que membre de la délégation aux droits des femmes du Sénat, et suite aux annonces issues du Grenelle des violences conjugales, elle lui demande, en particulier, de lui préciser comment, à quelle échéance et avec quels moyens le Gouvernement envisage de mettre en œuvre son annonce de 1000 places d'hébergement d'urgence supplémentaires.
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