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M. Roger Karoutchi attire l'attention de M. le ministre de la culture sur la protection de la langue française. La loi n° 94-665 du 4 août 1994 relative à l'emploi de la langue française, s'appuyant sur l'article 2 de notre Constitution : « la langue de la République est le Français », avait mis en place des dispositions pour protéger l'utilisation du français, notamment dans la sphère publique. En novembre 2019, l'Académie française a tiré la sonnette d'alarme, en se disant « gravement préoccupée » par le développement du « franglais », et a demandé aux pouvoirs publics que cette loi soit mieux respectée. Au développement du « franglais », s'accompagne également un autre phénomène préoccupant, le développement de l'écriture « inclusive ». En effet, ce type d'écriture, qui s'est d'abord développé dans les universités, gagne aujourd'hui peu à peu les entreprises et les administrations. Or, comme l'a rappelé en octobre 2017 l'Académie française, « devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd'hui comptable devant les générations futures ». Face à ce constat, il lui demande comment le Gouvernement compte faire respecter la loi du 4 août 1994 et protéger notre langue, ciment de l'unité nationale, contre le développement du « franglais » et de l'écriture « inclusive ».
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