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M. Stéphane Ravier attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur et lui rappelle que le 6 novembre 2018, au lendemain des effondrements d'immeubles, rue d'Aubagne à Marseille, il avait promis un audit de l'habitat indigne dans la deuxième ville de France. En outre, depuis un rapport de 2015, il est connu que 40 000 logements de 100 000 Marseillais sont considérés comme indignes.
Il précise que la catastrophe de la rue d'Aubagne a traumatisé, en plus des victimes et de leurs proches, une ville toute entière, tant on craint d'autres effondrements à tout moment. Ce drame, cependant, a mis en lumière de nombreuses carences municipales en matière de détéction et de résorption de l'habitat indigne : par exemple, le service communal d'hygiène et de santé (SCHS) de la Ville de Marseille ne comprenait que quatre agents jusqu'en 2016, effectif porté à dix après la publication du rapport. À ce jour, si l'état général de l'habitat à Marseille est connu de tous, il précise qu'il est nécessaire d'établir un diagnostic précis, rue par rue, bâtiment par bâtiment de l'habitat indigne pour que plus jamais un Marseillais ne meure dans des conditions identiques. Il souhaite donc connaître l'état d'avancement de l'audit promis il y a quinze mois par le ministre de l'intérieur.
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