M. François Calvet rappelle à Mme la ministre des solidarités et de la santé les termes de sa question N° 10826 posée le 13/06/2019 sous le titre : « Partenariat européen en matière de recherche sur la borréliose de Lyme », qui n'a pas obtenu de réponse à ce jour.
Un certain nombre d'équipes de recherches sont très actives sur le sujet des maladies vectorielles à tiques, et des moyens significatifs sont alloués à des projets européens. Par exemple, le projet ANTIDotE sur les vaccins (ANti-tick vaccines to prevent TIck-borne Diseases in Europe) est financé par la Commission européenne et mis en œuvre par sept institutions situées aux Pays Bas, Allemagne, République Tchèque, Slovaquie et Espagne. Les projets LYMEDIADEX et ID-Lyme sont consacrés au développement de nouveaux tests diagnostiques. Environ 16 millions d'euros ont été alloués par la Commission européenne à ces trois projets. Au-delà de ces quelques exemples, des équipes nationales ou internationales se consacrent à des projets de recherche, financés en partie ou en totalité par des fonds européens. Ces différentes équipes se retrouvent fréquemment, à l'occasion de rencontres scientifiques annuelles, comme le symposium international du Groupe d'étude sur la borréliose de Lyme de la Société européenne de microbiologie clinique et de pathologie infectieuse (ESCMID). On voit ainsi que la recherche européenne sur les maladies véhiculées par les tiques est active et coordonnée.
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