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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur le dépistage organisé du cancer du col de l'utérus.
Lié aux papillomavirus humains (HPV), le cancer du col de l'utérus provoque 1 000 décès par an. Il peut pourtant être détecté très tôt par un simple examen cytologique (frottis), que toutes les femmes sont invitées à faire tous les trois ans. Mais 40 % des Françaises ne font pas cet examen. De surcroît, depuis juillet 2019, la Haute autorité de santé (HAS) recommande le test dit HPV en première intention chez les femmes de plus de 30 ans, estimant qu'il s'avère plus efficace pour elles que le frottis.
Non seulement la transition progressive d'un examen à l'autre entraîne une certaine confusion chez les patientes, mais le test HPV n'est, pour l'instant, pas remboursé, alors qu'il coûte 30 à 40 euros. Cela revient à l'interdire aux plus précaires, souvent déjà éloignées du soin.
Comme il est intolérable que s'installe une médecine à deux vitesses, il lui demande dans quels délais sera effective la préconisation de la HAS d'une évolution de la codification de l'acte de dépistage et d'une prise en charge intégrale par l'assurance maladie, sans avance de frais, pour la réalisation du test HPV tous les cinq ans chez les femmes de 30 à 65 ans.
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