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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur les inquiétudes que suscite la future loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR).
Parmi les propositions des trois groupes de travail sur la LPPR, on trouve ainsi le recours au financement compétitif, qui englobe le financement à la performance et le financement par appel à projets et fait craindre un appauvrissement de la diversité disciplinaire et de l'autonomie académique, sans respect pour le temps long et l'imprévisibilité des résultats, qui s'avèrent pourtant deux caractéristiques essentielles de la recherche. Les chercheurs risquent de connaître une précarité accrue, avec des contrats liés à un projet et non à une école doctorale.
Les sociétés savantes, les chercheurs et les universitaires se mobilisent pour refuser une gestion de type managérial, appuyée sur un modèle de compétition exacerbée. Ils défendent un principe collectif et collaboratif, reposant sur l'indépendance, l'autonomie et la possibilité du temps long.
En conséquence, il lui demande si elle peut leur assurer que le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche respectera ce principe fondamental de liberté académique.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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