par email |
Mme Nadia Sollogoub appelle l'attention de Mme la secrétaire d'État, auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire, sur la nécessité urgente et impérative de clore formellement le projet de barrage du Veurdre en vue de permettre les projets de développement portés par les communes riveraines. Le « barrage du Veurdre » était un projet de barrage écrêteur de crue sur l'Allier entre les départements de l'Allier et de la Nièvre au Veurdre et à Livry, communes sur lesquelles il aurait été situé en amont du pont actuel. Ce projet a été mis en sommeil en 1999 en raison d'une forte mobilisation des riverains de l'Allier et de la Loire qui avaient formé l'association Loire vivante, mais l'État n'a jamais publié de décision officielle de renoncement à la construction de l'ouvrage. Il y a près de trente ans, l'établissement public Loire (EPL) avait procédé à des acquisitions foncières, parmi lesquelles des parcelles bâties dont une partie avait été concédée aux communes riveraines de Chantenay Saint-Imbert et Tresnay. Ces bâtiments ont progressivement vieilli, n'ont pas été entretenus et sont frappés de vétusté. Les communes concernées, y compris celle de Livry qui n'avait pas signé de convention avec l'EPL sont aujourd'hui prêtes à accueillir le transfert de ces propriétés en vue de les réhabiliter et de les dédier à nouveau à l'habitat ou à l'hébergement touristique. Toutefois en l'absence de décision formelle de l'État, l'EPL persiste dans son refus de céder ces biens immobiliers dont la valeur actualisée est aujourd'hui plus que modeste. Tout un territoire se trouve « gelé » et en attente de décision administrative depuis trente ans. Elle lui demande en conséquence si le Gouvernement pourrait à court terme formaliser la fin définitive du projet du Veurdre et ainsi régler la situation de ces biens « abandonnés » que les communes riveraines sont prêtes à valoriser.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.