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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur l'impact du changement climatique sur la viticulture.
Une étude menée par une équipe internationale de chercheurs, dont des scientifiques français de l'institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) et de Bordeaux Sciences Agro, a été publiée le 27 janvier 2020 dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (Pnas). Les chercheurs ont sélectionné onze des cépages les plus courants à travers le monde et ont créé un modèle mathématique apte à déterminer la période de leurs divers stades de développement, avant de les croiser avec différentes données de projection du changement climatique. Les résultats sont alarmants, indiquant que 56 % des régions viticoles du monde pourraient disparaître avec un réchauffement de 2°C, 85 % avec un réchauffement de 4°C. Néanmoins, introduire davantage de diversité de cépages de vigne pourrait réduire de moitié ces pertes potentielles dans les régions viticoles dans le scénario à + 2° C et d'un tiers dans le scénario à + 4° C.
En conséquence, il lui demande ce qui est envisagé afin d'adapter la viticulture française au changement climatique.
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