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Mme Catherine Troendlé attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé concernant ses futurs arbitrages, attendus dans le courant du mois de février 2020, sur le service d'accès aux soins (SAS) et la création d'un numéro unique d'appel d'urgence.
L'équipe projet chargée d'élaborer les hypothèses d'organisation du service d'accès aux soins (SAS) annoncé par le ministère des solidarités et de la santé, en vue de permettre, à l'été 2020, d'accéder à toute heure et à distance à un professionnel de santé en capacité de fournir un conseil, une téléconsultation, une orientation vers une consultation sans rendez-vous ou un service d'urgences, a remis son rapport le 19 décembre 2019.
Celui-ci préconise la création d'un nouveau numéro d'appel d'urgences, le 113. Il serait pris en charge par des plateformes du service médical d'aide urgente (SAMU-santé).
Les sapeurs-pompiers ne seraient pas associés aux plateformes, mais seraient mobilisés par délégation, par le SAMU-santé, pour réaliser des interventions.
Pour la fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF), la mise en œuvre d'un numéro 113, juxtaposé à un numéro 112 (n'ayant pas une vocation universelle), reviendrait à transposer le modèle actuel du 15-18, qui ne répond plus aux besoins des usagers.
En effet, un appel pour une grippe ne revêt pas le même caractère d'urgence que celui pour un arrêt cardiaque, où chaque seconde compte. Pour autant, ce nouveau numéro devrait tout traiter de la même façon.
Pour toutes ces raisons, elle lui demande de bien vouloir prendre en considération, dans le cadre de ses réflexions pré-arbitrage, la position de la FNSPF, qui propose un numéro d'appel unique d'urgence (le 112) qui devrait répondre en moins de quinze secondes et être en capacité d'engager sans délai les ressources opérationnelles adéquates, complété par un numéro pour les demandes de soins non programmés (le 116 117), afin d'éviter une nouvelle usine à gaz, qui ne répondra en rien aux besoins des Français, déjà perdus entre tous les numéros déjà existants, pour pouvoir appeler un numéro d'urgence, au moment critique.
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