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Laure Darcos
Question écrite N° 14387 au Ministère de l'enseignement
Avenir de l'édition scientifique privée
Question soumise le 13 février 2020
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question aura une réponse
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Mme Laure Darcos rappelle à Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation les termes de sa question n° 11 130 posée le 27 juin 2019 sous le titre : « Avenir de l'édition scientifique privée », qui n'a pas obtenu de réponse à ce jour. Le ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation (MESRI) a lourdement investi dans des initiatives numériques visant à produire des contenus en ligne sans faire appel aux éditeurs : universités numériques thématiques proposant des ressources pédagogiques libres et gratuites dans de nombreux champs disciplinaires, plateforme ISTEX permettant d'accéder à un ensemble considérable d'archives scientifiques, initiative OpenEdition visant à numériser, mettre en ligne et diffuser gratuitement les résultats de travaux de chercheurs en sciences humaines et sociales (revues et ouvrages) sur une plateforme dédiée ou encore modèle « diamant » porté par le MESRI dans le cadre duquel les publications seraient mises en accès libre immédiat sans que l'indispensable travail d'édition ait été financé par le lecteur (abonnements) ni par l'auteur (ou son organisme de rattachement). Outre le fait qu'on ignore le coût exact d'un tel investissement public, l'étatisation de l'édition scientifique risque de conduire à l'effondrement économique des maisons d'édition scientifique françaises, principalement des petites et moyennes entreprises publiant en français et participant ainsi à la diffusion de la pensée francophone dans le monde. Aussi, elle lui demande de bien vouloir prendre en considération les préoccupations des éditeurs privés et l'éclairer sur les intentions du Gouvernement dans le cadre de la promotion de la science ouverte, ainsi que sur les garanties pouvant être apportées sur la qualité des contenus et l'efficacité économique de l'écosystème actuel.
Réponse
Cette question n'a pas encore de réponse.
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