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Mme Christine Bonfanti-Dossat attire l'attention de Mme la ministre de la transition écologique et solidaire sur la sûreté, la fiabilité des dispositifs de contrôle et la sécurité des installations nucléaires.
Depuis l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen, de nouvelles inquiétudes émergent notamment à l'égard des sites nucléaires répartis sur l'ensemble du territoire national. En 2018, déjà, un rapport parlementaire pointait les risques dus aux failles des système de sûreté. Vieillissement voire vétusté des installations, sous-traitance de la maintenance des centrales privilégiant les critères économiques, dispositifs de sécurité, prolongement de la durée d'activité de certaines centrales… Les constats sont conséquents, tout comme les incidents à répétition sur certains sites, comme on a pu le voir en ce qui concerne la centrale nucléaire de Golfech. En outre, de la même manière que le site Lubrizol à Rouen, l'absence de nouveaux protocoles de précaution et de sécurité adaptés à l'évolution des territoires alentour (densification, urbanisation, nouvelles formes d'habitat, zones naturelles protégées) met à jour de véritables carences en matière de culture du risque.
Elle lui demande par conséquent quelles sont les ambitions du Gouvernement en matière de sécurisation des dix-neuf centrales nucléaires de notre pays.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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