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M. Cédric Perrin interroge M. le ministre des solidarités et de la santé sur le projet de création d'un numéro unique d'appel d'urgence.
Tant les professionnels de la santé, que les sapeurs pompiers ou encore l'assemblée des départements de France, soutiennent la proposition formulée par le président de la République qui consiste à disposer en France du numéro d'appel d'urgence unique 112. Ce numéro mis en œuvre dans la majorité des États-membres de l'Union européenne, permettrait d'apporter une réponse rapide aux appels aux secours urgents.
Si le 112 devient le numéro unique des urgences, il s'agit à présent de convenir d'un numéro adéquat pour des opérations de soins non programmés ou pour des conseils médicaux.
Dans le « pacte de refondation des urgences » présenté en décembre 2019, la création d'un numéro 113 est recommandée pour les demandes non urgentes. Toutefois, cette option, sujette à débat entre les professionnels, conduirait à reproduire les difficultés rencontrées avec le 15. La proximité des numéros 112 et 113 entretiendrait la confusion au sein de la population entre les demandes de soins non programmés et les urgences immédiates.
Une autre option pourrait consister à attribuer à ce nouveau « service d'accès aux soins » le numéro 116 117, déjà expérimenté par plusieurs départements français.
Dès lors, la démocratisation du numéro 116 117, plébiscité par les syndicats de médecins libéraux, les départements et les sapeurs pompiers, apparaît comme la solution idoine, étant déjà attribué au numéro européen d'assistance médicale.
En conséquence, il lui demande, d'une part, l'option retenue par le Gouvernement et, d'autre part, les outils de communication qu'il entend mettre en œuvre pour faire connaître au grand public ces nouveaux dispositifs.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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