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M. Rémy Pointereau attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la mise place d'un numéro « dédié à la santé » - le 113 - donnant ainsi suite à l'une des recommandations du rapport « pour un pacte de refondation des urgences », publié au mois de décembre 2019.
Si cette recommandation poursuit un objectif louable, celui de permettre au « service d'accès aux soins » (SAS) de mieux orienter les patients, la mise en place d'un nouveau numéro de secours inquiète de nombreux acteurs et non des moindres puisqu'il s'agit des médecins et des sapeurs-pompiers.
En effet, ces derniers craignent que l'arrivée de ce numéro ne réponde pas aux attentes des services opérationnels dans la mesure où il introduit une analogie avec le numéro 112, empêchant ce dernier de devenir l'unique numéro d'appel de toutes les urgences.
Par ailleurs, il semblerait que la proposition issue du rapport précité ne fait pas mention de l'impact budgétaire lié à la gestion dudit numéro. Or, certains services d'aide médicale urgente (SAMU) rencontrent déjà des difficultés à répondre aux sollicitations de leur périmètre actuel.
Ainsi, devant ces incertitudes, il lui demande de bien vouloir revenir sur la mise en place du « 113 » et d'accorder un examen attentif à la préconisation des sapeurs-pompiers de France, syndicats de médecins généralistes et élus en charge de la gestion des services d'incendie et de secours, laquelle vise à garantir le caractère unique du « 112 ».
Cette question n'a pas encore de réponse.
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