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M. Alain Duran attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les doléances des sapeurs-pompiers qui souhaiteraient que le 112 devienne le numéro d'appel unique européen en cas d'urgence.
Chaque année, près de 4 300 000 interventions sont réalisées par les sapeurs-pompiers, soit 11 700 interventions par jour. Quant au service d'aide médicale urgente (SAMU), il reçoit près de 2 500 appels par jour. Ce nombre d'appels reçus ne correspond cependant pas forcément à des situations d'urgence.
Aujourd'hui, pas moins de treize numéros de services d'accueil de l'urgence téléphonique coexistent, parmi eux, le 112, le numéro européen, le 15, celui du SAMU, le 17, police secours, et le 18, celui des sapeurs-pompiers. Cela génère de la confusion pour celui qui donne l'alerte et peut nuire à l'efficacité et à la coordination de l'intervention, d'autant plus que la plupart du temps, les acteurs de l'urgence : sapeurs-pompiers, gendarmerie, police et SAMU ne sont pas co-localisés.
C'est pourquoi les sapeurs-pompiers demandent la possibilité de distinguer la réponse à l'appel d'urgence de celle de l'accès aux soins de premier recours par la mise en place de deux numéros distincts qui arriveraient sur une même plateforme. Le 112 serait consacré aux demandes d'intervention d'urgence et rassemblerait les pompiers, la police et gendarmerie, le SAMU et à ses côtés un autre numéro santé le 116 117 pour le médical.
En conséquence, il l'interroge sur les actions qu'entend prendre le Gouvernement pour développer ces plateformes et instaurer ce numéro unique auquel le président de la République s'est déclaré favorable.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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